Benjamin Dubreuil

En utilisant son environnement comme terrain de jeu, de rencontre et de don, Benjamin explore le théâtre de l’ordinaire. C’est en tension constante avec ce.ceux qui l’entoure.nt qu’il façonne sa pratique au gré de rencontres informelles. Transporté par la recherche du miraculeux initiée par Bas Jan Ader, il trouve son espace poétique dans le déplacement constant d’où émergent ses interactions. Il s’intéresse au quotidien et à ces  gestes, considérant qu’ils nous constituent et représentent une forme d’écriture. Avec eux, il tente de détourner le cours de la vie pour rendre sensibles des détails souvent négligés dans des pièces où tout est minutieusement confectionnées par ses soins. « L’homme rêve d’habiter comme il veut, mais ne sait pas  toujours ce qu’il veut. Il faut donc laisser à l’édifice une grande mobilité d’usages. Et pourquoi pas imaginer une ville qui serait entièrement fabriquée par les pratiques de ses habitants ? » – Comment habiter la terre, Yona Friedman, 1974.